De la Poésie... et des Voeux

De la Poésie... et des Voeux

Il y a quelques années, j'ai mis sur papier des mots qui résumaient tout ce que je souhaitais à chacun, proches, amis, inconnus. Je réutilise ce poème cette année encore, car il exprime au mieux, ni plus ni moins, et en peu de mots, mon aspiration pour moi-même et autrui.

Je pense que les voeux ne se résument pas en une trinité bonheur, argent et santé. Et même si je devais résumer en une idée les voeux, je vous dirais à tous : De la POÉSIE pour toute votre VIE...

De la Poésie... et des Voeux

De la poésie pour cette nouvelle année,

Du coeur pour surmonter l'adversité,

De l'amour pour embrasser votre présence,

Des mots pour enflammer votre existence...

Des défis pour aiguiser votre héroïsme,

De la compassion pour éclairer votre humanisme,

Des débats pour exprimer vos idées,

Des remises en question pour continuer à évoluer...

Des fleurs pour caresser les accroches,

De la générosité pour vous et vos proches,

Des pardons pour faire obstacle au dépit,

De la poésie pour toute votre vie...

Meilleurs voeux.

"Le seul, le vrai, l’unique voyage, c’est de changer de regard."
Marcel Proust.

11 Septembre…Chapitre 6… Nous voilà 6 ans après le jour où deux jumelles arrogantes se sont affaissées suite aux baisers miséricordieux et monstrueux de terroristes en quête d’immortalité…Mais quand est t’il vraiment ? Que sait’on réellement des faits et des effets ? Nous en savons de par les journaux où s’étouffent d’autres maux. Est-ce vraiment les terroristes à l’origine de l’effondrement des tours d’argent ? Est-ce que l’Homme a vraiment atterri sur la Lune et posé sa petite pomme ? Le changement climatique est t'il une réalité scientifique ? Le téléphone portable est t'il dangereux pour notre bocale ? Tant et tant d’informations qui se noient dans la désinformation. Que nous reste t’il ? Une information docile léchée par une censure tellement vile !

11 septembre… 6 ans d’expatriation…Toujours sur ce joli caillou, la tête en bas de vous, dans cet endroit où le soleil est roi, où la nature chante de ses plus belles dorures, où la guerre n’est que le souvenir d’hier, le froid glacial est absent comme le saint Graal, la faim n'etant pas une fin… Toujours dans une quête de conquête à la recherche d’une vérité qui semble toujours empreinte de sensibilité. Cette année, je me suis lancé dans la compréhension du sens de l’Ego et de ses maux. L’ego qui nous enveloppe de ses mensonges, et nous absorbe comme une éponge. L’ego qui nous pousse à devenir présidents de la République oubliant la détresse publique, l’ego qui nous vole la pellicule d’innocence que nous promettait notre enfance. Ego ennemi de l’amour, ego risible vautour…Nous le combattons, nous l’aimons, et dans nos échecs nous voyons sa véritable nature, une belle ordure ! Il est temps de retrouver son Innocence pour qu’enfin s’éclaire notre bon sens. Laissons notre histoire personnelle, déshabillons-nous de nos fardeaux de grêle et allons gaiement au-devant de la vie où seul l’amour caresse notre envie.

Voici pour finir un texte plein de sensibilité que trace un chemin sur ma vérité :

Ta vérité

A des degrés divers
Nous sommes tous des aveugles,
Guidés par des aveugles,
Qui guidons des aveugles.
Et pourquoi un aveugle
Ne pourrait-il en guider un autre ?
Jusqu’au jour où, comme les véritables aveugles,
Nous réalisons avec émerveillement
Que l’on peut se diriger seul, guidé par sa lumière intérieur,
Et que maîtres et enseignements sont de simples point de repères
Comme les bruits du monde extérieur.
Ne crois pas ce que je te dis.
Ne rejette pas ce que je te dis.
Ce qui restera sera ta vérité.
Bouddha

Dans l’attente de vous revoir, je continue mon chemin d’Espoir, et je vous souhaite de vous créer une belle vie à vous tous, famille et amis.

Franck
"Savoir qu'aucun jour n'est semblable à un autre,
et que chaque matin comporte son miracle particulier,
son moment magique, où de vieux univers s'écroulent
et de nouvelles étoiles apparaissent."
Paulo Coelho

Il nous manque d'aller dans notre vie comme si nous n'y étions plus Christian Bobin

Folie du monde enveloppé dans ces sens de bon sens
Calfeutrer par la douceur des ayants droit, fluide d’Essence
Germe du destin remis sur le toboggan du forcement pire
Gisant le cœur meurtri dans les méandres des jaunes rires.

Rose du monde endeuillé de pluie et de folle envie,
Ou la peur et l’odeur ne sont que des banalités de vie
Naissant dans l’immensité de l’univers habillé de vide
Et versant dans la conscience que la douleur du bide.

N’y a-t-il pas de l’énervement dans les dialogues baveux
Des habitants de cette ronde maison de pauvres glorieux.
Laissez la vie se dire ce qu’elle vous souhaite, et maudissez
Les opportunistes de vous lécher décemment vos petits pieds

Vivre d’illusions et de peur perchée sur l’arbre de votre âme
Gisant le cœur béant de votre croyance aveugle et calme
pour s’endormir le plus tendrement tous yeux fermés de prestance
En rêvant d’un monde imaginaire peuplé d’Être lumineux en transe.

La seule vraie rébellion est la recherche du bonheur. Henrik Ibsen

Ô monde sournois invité par la raison des faibles et des calamiteux. Qui que vous soyez vivez de mille feux, de milles espérances…Vivez… Ô Dieu de la justesse, Dieu de la sagesse, donne nous la force d’accomplir notre destinée, donne nous la plus puissance de l’ange blottit au creux de l’Âme. Le temps est venu pour nous d’embrasser notre vie, nos désirs, le temps est venu de vivre au delà de la raison, au delà de l’infini et de voir la magie de notre vie. Chantons le temps de l’insouciance, chantons le temps du renouveau. L’heure viendra où nos réponses retentiront du haut des nuages et ce jour béni, tous nos souhaits seront exaucés.

Croyez…

Vivez.

"Le meilleur moyen de trouver l’amour est de le donner ; le meilleur moyen de le perdre est de le retenir prisonnier ; et le meilleur moyen de le garder est de lui donner des ailes." Nancy Sims.

Une pensée des plus tendre et douce,
pour une délicieuse qui se pousse,
dans le lointain des grand jours,
haut vers le chemin de l'amour.

Une muse au regard spirituellement bleu,
souriant de ses beaux yeux malicieux
virevoltant sur un pur ravissement,
enchanteresse pour un destin des plus chantant.


L'inspiration me caresse l'esprit
en une chanson suave de vie,
léché de lettres et embrassé du vivant,
dont vous êtes la muse et le ferment...

De la Poésie... et des Voeux

De la poésie pour cette nouvelle année,
Du coeur pour surmonter l'adversité,
De l'amour pour embrasser votre présence,
Des mots pour enflammer votre existence...

Des défis pour aiguiser votre héroïsme,
De la compassion pour éclairer votre humanisme,
Des débats pour exprimer vos idées,
Des remises en questions pour continuer à évoluer...

Des fleurs pour caresser les accroches,
De la générosité pour vous et vos proches,
Des pardons pour faire obstacle au dépit,
De la poésie pour toute votre vie...



...Meilleurs voeux...

« Un jour, quand nous aurons maîtrisé les vents, les vagues, les marées et la pesanteur, nous exploiterons l’énergie de l’amour. Alors, pour la seconde fois dans l’histoire du monde, l’homme aura découvert le feu. » Pierre Teilhard de Chardin

Par Delà...

Je m'assois devant le miroir,
Âme, cœur, esprit, emmêlés et par Delà... s'apercevoir.
Silence et interrogation commune la vision
Et par Delà le temps je cherche la passion

Que vois je ? Qui suis-je ? Un homme en quête
Lui répond le reflet. Surtout ne baisse pas la tête

Âme innocente comme l'enfant tu nages
Dans l'espérance que le monde deviendra plus sage.
Naïf - mais non dans l'erreur - l'esprit qui sommeil en Toi
Convaincu que la solution est proche du Moi.
Corps superficiel où glisse les sens,
Tu l'utilise comme défi à ta démence.

Ô certitude d'un monde d'abrutis
Tu joue de nous en leurrant la vie !

Le temps approche ou par Delà le vent
Des petits princes par millions et éclairés
Jailliront du dedans comme par enchantement
Et crieront de toute leur douceur, La vérité.

La vérité ? Oui la Vérité , la seule d'aujourd'hui,
Celle qui va au Delà de l'infini,
Celle qui git au tréfonds de notre cœur,
Celle qui luit lorsque s'efface la peur.

A chacun compte plus que tout, l'Amour,
Et à présent il serait temps de trahir les vautours.

Levons les yeux, redressons nous fièrement
Par Delà le temps, par Delà le sang, arrivent Nos Enfants !
L'Amour pour religion clameront t'ils haut et fort,
Ne nous laissons pas aveugler par notre Ignorance d'Or.

La Vie a plus de mystère que de Savoir,
Laissons donc l'Amour guider notre Avoir.

Pour chacun, la puissance de Vivre
Pour chacun, la portion du Manger,
Pour chacun, la magie du Livre
Pour chacun l'Amour comme destinée

Par Delà, Nos Petits princes s'envoleront
Pour offrir et construire un monde de compassion.

Vivre et manger,
Lire et Aimer

Par Delà les Mots, s'invite La Vérité.

Les destins conduisent celui qui veut, ils traînent celui qui ne veut pas. Sénèque

Il marcha le long de la route extirpant de son âme ces souffrances infligé tout au long de son parcours, juxtaposant la raison de la folie, le tout embaumé de charmes flatteurs fragilisant son ego. La vie lui manqua si souvent. Il restait longtemps les yeux dans le vide à regarder partir le temps, sans penser que le temps en définitive n'existait pas. Il croyait en l'inconnu mais avait perdu la notion du connu. Tout s'entrecroisait dans son esprit, et parfois il semblait sombrer dans une dépression grandissante. La peur le guettait maintes fois et son corps lui répondait par quelques infections ou douleurs occasionnels. Ses pensées se mirent à se débattre et à gémir dans toutes les directions, avec une telle force que son budget efferalgan avait triplé ces dernières années. Tout portait à croire qu'il s'enfonçait de plus en plus, lui qui cherchait, paradoxalement l'élévation de l'âme. A l'intérieur des cris puissant retentissait, fait de colère et de tristesse. Ces hurlements cachés nourrissait son inconscient et ouvrait la porte à la mélancolie. Vivre parmi les Hommes était selon lui une chose absurde vu que chacun prenait son destin égoïstement. Ainsi, il était difficile de correspondre, communiquer avec tant de personnes qui ne voyait finalement que leur nombril. Lui, cherchait Dieu. Il ne croyait pas en Dieu, mais il le cherchait quand même. Il savait que pour croire en Dieu, il fallait déjà le définir dans son esprit. Et avec une image plus clair finirait t'il par y croire vraiment. L'univers est vivant, doté d'une intelligence supérieur à l'humanité un peu comme le créateur d'un jeu vidéo est plus intelligent que sa création. Pour créer un monde comme le notre, il faut une intelligence insondable. Cet Univers, donc, pourrait correspondre à l'image qu'il se faisait de Dieu. Mais si l'Univers était Dieu, que la Terre était une partie de l'Univers, que l'Homme une part de la Terre, alors il avait aussi l'Univers en lui, et par conséquent Dieu l'habitait depuis toujours. Nous cherchons Dieu depuis la nuit des temps, et nous avons les yeux grand ouvert pour cette quête du saint graal. Nous écoutons les signes, nous attendons son prophète, sans vraiment s'apercevoir du voile de l'illusion que nous nous créons. Il se rendit compte alors que pour voir il fallait fermer les yeux et s'écouter. Il etait toujours surpris de coté paradoxal de la vie. Son pessimisme cotoyait son optimisme tres simplement, et la cohabitation semblait etre un bon equilibre. Le monde etait douloureux à vivre mais pourtant tellement bon à lecher.

11 septembre...saison 5

"La vie c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre."
Albert Einstein

11 septembre 2001...+5 : Qu’en est t’il du monde cinq ans après l’effondrement des jumelles d’Argent ? Vaste question n'est-ce pas ? D’un coté, les gens se passionnent pour koh lanta, la star ac, le coup de tête de Zidane, oubliant ( mais l’ont t’ils su ? ) le 1^er génocide du XXIe siècle séjournant au Darfour, la famine, les sans papiers, les victimes de Mère Nature, la Honteuse invasion d’Israël au Liban, le fait que 20 % de la population mondiale utilise 80 % des ressources naturelles, que la moitié de cette belle planète bleue est pauvre et désunie ( plus de 3 000 000 000 d’êtres humains ) et de l’autre, l’émergence toujours grandissante d’une compassion boulimique de certaines Âmes pour leurs prochains dont quelques unes sont illustrées dans le livre passeurs d’espoir de Laurent de Cherisey , de l’avènement florissant de la spiritualité (Définition de spirituel : qui est relatif à l’esprit, à l’âme ), de la recherche intérieure, de l’épanouissement personnel, d’une prise de conscience accrue qu’en nous git une force incommensurable demandant juste à être canaliser. « Le XXIe siècle sera spirituel ou ne sera pas » André Malraux

11 septembre 2001…Saison 5 : Le temps s'échappe…Voici que 5 ans ont passés, la tête en bas, 5 ans de découvertes et d’évolution intérieure, toujours assoiffé de quêtes et de rêves enchanteurs. Chaque année, je vous glisse un mot qui caractérise mon état d'esprit d'aujourd'hui résumant mes instants de vie. Et bizarrement, ou devrais je dire logiquement, le mot qui me vient à l’esprit à cet instant est de la même prononciation que la ville de ma nouvelle habitation, située à 100 km de Nouméa : La Foa. Avoir la Foi donc, mais avoir la Foi pas en un Dieu ni une Religion, sans frôler l’hérésie, mais en soi même, en la vie. Et je crois alors que ma recherche depuis 5 ans, c’est cette Foi que je ne trouve pas, caressante parfois, se faufilant souvent de joie, mais qui reste devant moi, telle la lumière d’un phare guidant ma voie.
Ainsi, je suis toujours allumé de la même fougue, cohabitant de temps en temps entre raison et folie, joie et peine, espoir et désespoir… Cela reste quoi qu’il en soit, un lot commun à chacun. Mais j’ai acquis une certitude durant ces cinq années, même si paradoxalement je ne suis sûr de rien, c’est que la vie est bien plus subtile qu’on le pense, qu’elle nous pousse loin devant afin de nous rendre meilleur qu’hier, plus fort, plus sage , que chaque difficulté vient à nous dans le seul but de nous faire grandir, de nous élever plus haut vers les cieux de la sérénité, et d’apaiser enfin tous les tourments que la vie ose nous déposer aux pieds de nos destinées. Je suis alors ancré d’un utopique optimisme en la vie, puisque celle-ci me pousse vers le meilleur du meilleur…. « Il n’y a pas de hasard, il y a que des rendez-vous. » Paul Eluard

Pour clore ce message, et vu que ces 5 années fut l’éclosion de nouvelles âmes en culottes courtes, je vous glisse un texte simple plein de poésie et de justesse sur les enfants par Khalil Gibran dans Le Prophète :
" Et une femme qui portait un enfant dans les bras dit, Parlez-nous des Enfants. Et il dit : Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l’appel de la Vie à elle-même. Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu’ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas.Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d’être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s’attarde avec hier.
Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L’Archer voit le but sur le chemin de l’infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension par la main de l’Archer soit pour la joie ; Car de même qu’Il aime la flèche qui vole, Il aime l’arc qui est stable."

J'espère que chacun se porte bien et que dans un proche lointain se croise nos chemins.

Franck

"L’expérience, ce n’est pas ce qui nous arrive, c’est ce que nous faisons avec ce qui nous arrive."
Aldous Huxley

"Le monde ne mourra jamais par manque de merveilles mais uniquement par manque d'émerveillement " Gilbert Keith Chesterton

Suivre son chemin incessant de bruits et de signes, libérant tour à tour l’esprit de la folie, le bien du mal, la vie de l’ennui… Cherchant une leçon de mes échecs, je m’enfonce au plus profond de ma mecque, espérant encore, que ma raison d’alors survive à la folie. Je me lance à corps perdu dans des rêves, des utopies, espérant toujours, que dans un lointain jour, je relève de mes lancers, le destin que je me crée.

Très peu de vraies paroles s'échangent chaque jour, vraiment très peu. Peut-être ne tombe-t-on amoureux que pour enfin commencer à parler. Peut-être n'ouvre-t-on un livre que pour enfin commencer à entendre. Christian Bobin

Ivre d’une rencontre bouleversante
Mon cœur se mua à l’infini
Prétextant au destin, une élégante
Correspondance avec cette Âme de vie.

Une addition de mots enlacée de douceur
Fleura l’instant d’une brise,
Vivifia les battements de cœur,
Attisa la grâce de cette mise.

Impuissant devant le flot d’amour
Qui s’explosa dans l’antre de mes sens
Mon esprit perdit les alentours.
Mon corps, lui, fut submergé d’Essence.

Mes mots s’extirpant de mon cœur dérangé
Dirent avec ivresse à la belle :
Mademoiselle la Fée, laissez-moi vous montrer
Que vos ailes ne sont pas si irréelles…

"Si vous avez l'impression que vous êtes trop petit pour pouvoir changer quelque chose, essayez donc de dormir avec un moustique… et vous verrez lequel des deux empêche l'autre de dormir." Le Dalaï Lama

Vivre sa vérité en cherchant les nobles vérités,
Ainsi dans la vie gît ce qui s’enfuit,
Le superficiel laisse place au spirituel,
Les frontières cèdent à une unique Terre,
Les couleurs s’effacent en un unique Cœur.

Toujours sur notre câble de funambule, le Monde s’avance en équilibriste amateur, caressant l’idée qu’à chaque pas, nous sommes un peu plus droit sans s’apercevoir que tout devient étroit. Mais son ego l’empêche de sentir sa lourdeur écrasante fragilisant notre filament. Il est aveuglé et ne voit pas que ses termites cupides dévorent tout à l’intérieur…

Et moi je continue mon chemin sur ma vérité à la recherche des nobles vérités. Je cours après la tendresse et la douceur sous le visage du sexe, croyant naïvement qu’une princesse saura lire le parfum des lettres.

Le sexe, illusion des sens, enivre le corps. La tendresse exhibe le visage de l’âme. La douceur s’assemble à la sensibilité et par alchimie crée une Aura bleutée. L’homme toujours en quête d’évolution, est amené un jour à délaisser ce côté bestial pour s’élever et devenir un être spirituel : notre Graal.

" On ne perçoit du monde que ce qu'on est préparé à en percevoir." Bernard Werber

Le soleil crache sur la végétation. Le ciel avare de liquide, rend désolant de vie toute cette nature. Le jaune efface le vert. Et quand enfin explose de joie les nuages, la terre frémit de cette infinie de pluie. Le vert reprend sa place, et le jaune s’efface. Comme si la vie avait été toujours verte. En contemplant ce changement de décor, comment ne pas devenir humble devant cette leçon de vie que Mère nature nous offre ?

Des scientifiques très sérieux émettent l’hypothèse que la vie serait une illusion généralisée. Et si c’était vrai ? Nous avons tellement d’inconnu que forcément, un jour ou l’autre les scientifiques vont venir nous ébranler de leurs découvertes. Un jour ils viendront nous dire que la terre est ronde. Et nous pauvres mortels, qui croyons en une terre plate, aux chutes d’eau derrière l’horizon, nous rigolerons de notre esprit rationnel, et même, nous nous moquerons ! Ils viendront crier que derrière le mur de la vitesse de la lumière se trouve l’après vie, ou le temps n’existe pas, ils nous expliqueront que les particules élémentaires sont des infimes cordes vibrantes et nous lanceront que nous sommes des êtres issus de vibrations d’énergie, ils viendront nous démontrer que nous pouvons aller d’un point à un autre sans utiliser le moindre véhicule, et mêmes ils diront que la vie est une illusion. Je souris quand j’imagine que les scientifiques explorent la théorie de cette phrase de bouddha : Avec nos pensées nous créons le monde..

" C'est l'imagination qui étend pour nous la mesure des possibles, et nourrit les désirs par l'espoir de les satisfaire." Jean-Jacques Rousseau

Lisse et nue, belle et orangée,
Embellie d’un drap mappé,
En pleine grâce à genoux,
Immobile, me laissant fou.

Fantasme envoûtant d’un désir
Qui ne sera jamais plaisir
Je glisse sur mon imagination
En marge des règles de passion.

L’appétence explore mes sens.
Mon corps se raidit de complaisance
Et tout mon être en dessein
De lippée cette esquisse de sein.

La souvenance de cette nue avisée,
Engendre de canailles pensées,
Les mots transmuant en caresses
Sur ce linéament de fesses.

La musique donne une âme à nos coeurs et des ailes à la pensée. Platon

Sensible musique, belle Âme,
Cœur de mots, parfois souffrant,
Guère riant mais à demeure touchant,
Coulissent et dilatent les gammes.

Bercement d’ondes acoustiques
Mêlés à la guillochure de lettres
Embrasse une Aura douce sur l’Être,
Émeut l'ouïe devant la féerie artistique.

La Musique du hasard effleure l’inspiration,
Illumine son jardin d'une transe majestueuse.

Le monde amarré sur une pause délicieuse,
La libellule virevolte en notes et Plume d’attentions
Empoignant de toute son Âme luit
L’invisible mystère de la vie.

Un regard éblouissant de merveilles
M’inhibe la tenue à ses yeux charmeurs.

Déjà ébranlé envers tant de douceurs,
Je ne puis soutenir son regard veille
Par faute d’évanouissement de sens
Sous cette multitude en Quintessences.

"La plume est l’interprète de l’âme : ce que l’une pense, l’autre l’exprime." Miguel de Cervantès

L'art, la sensibilité s'entremêlent dans un flot de jouissance mentale destinée à faire éjaculé quelque goutte d'âme. Et parfois des fenêtres immenses s'éclairent laissant jaillir le génie de la vie... L'art est irrationnel ! Le désespoir de la rationaliser démontre notre impuissance et notre ignorance face à l'immensité de l'univers, face à ces infimes cordes vibrantes... La vie, cette inconnue....

Le Papillon et l'Hirondelle

C’était l’histoire du Papillon et de l’Hirondelle que la vie réunit le temps d’un murmure. La Belle Aronde, meurtrie par la cruauté des hommes voletait noblement dans l’air de l’existence, ailes choir, cœur d’espoir. Au loin, le Sensible Machaon secoué par un destin valentin, cheminait ailes au vent, cœur espérant. Sur l’ordre du hasard, par une enchanteresse journée d’azur jouissant d’un soleil amoureux, le Papillon rencontra l’Hirondelle. Une profonde et sincère tendresse se révéla entre eux, et un trouble s’installa dans sa plus douce simplicité. Leurs mots exprimèrent leurs maux. L’Hirondelle avait besoin de patience, et le Papillon admit dans ses tréfonds qu’il ne voulait point l’envol de sa Belle. Il papillonna avec une sensible lenteur vers sa mignonne et ses sens palpitèrent de mille espérances. Elle roucoulait de joie tout en se jouant de méfiance. Il souriait dès l’aube et chantait au crépuscule. De ce fait, le Follet papillon ne comprit pas les affres de sa fragile Hirondelle. Avait’-il été imprudent ? Ses approches furent-elles trop brusques ? Combien de questions enfouies au fond de notre âme demeurent insolubles ? Ainsi, par une dialectique inconnue, la frêle Hirondelle lança ses ailes et battit en fort mouvement pour se détourner d’une tarasque illusoire. Le poltron Papillon prie peur de cette envolée soudaine, et décolla à l’opposé d’un geste si désemparé que ses ailes furent blessées de tristesse. À cet instant notre Sensitif Papillon entendit la couardise de son cœur et la faiblesse de ses ailes. Il se promit de s’éloigner de tout amour pour que souffrance ne reste qu’une lointaine souvenance. L’Hirondelle ne put lire l’apeurement du Papillon, aveuglé par sa crainte de l’homme. Fatalement, la Belle et le Sensible se dissocièrent. Un narré d’amour fut alors conjuré pour le plus grand bien de la souffrance évitée. C’était l’histoire du Papillon et de l’Hirondelle que la vie détacha le temps d’un murmure…

" Il est grand temps de rallumer les étoiles." Guillaume Apollinaire

À la fraîcheur du matin, accompagné d'un vent joueur, je marche au milieu d'un tracé de palmiers bordant le lagon. La mer ondulant de joie, un arrière-plan de montagnes verdoyantes associées à un plafond bleu céleste, je marche un livre dans les mains d'un pas méditatif et serein tout en lisant avec une incroyable concentration. Le bruit des minuscules vagues s'échouant sur les rochers, la douceur sonore des perruches guillerettes, l'enchevêtrement d'odeurs de cette nature jaillissante et les couleurs somptueuses mariées harmonieusement laissent mes sens dans un état de félicité intense. Griserie de l'âme...

L'écriture c'est le coeur qui éclate en silence.Christian Bobin
La douce fraîcheur du matin enveloppe la baie immobile sans se soucier de la dureté des réveils de ceux qui marchent la tête en bas. La mer offre aux nageurs courageux de l'aube une piscine lisse de tous mouvements. Des corps glissent sur l'eau avec une gracieuse légèreté, s'invitent sur cette nature liquide, avancent délicatement sans brusquer la moindre goutte et offrent une danse poétique parfumée d'une sereine harmonie entre l'homme et la nature. Le monde paraît si simple et si paisible en ces instants rares et uniques.

Les mots sont les passants mystérieux de l'âme. Victor Hugo

Ô triste indifférence de mes semblables
Pour cette misère grandissante de douleur,
Amorçant une injustice épouvantable
Dans cette société où l'on cache les pleurs.

Ô pauvre ignorance sagement voilée,
Apaise la conscience de ce singe savant.
Toi Perfide pluie de brèves noie la vérité
Et plonge dans l'inconscience tout ce qu'il se ment.

Ô cruelle corruption souillant ces Hommes
Âpres de luxure, d'argents et de pouvoirs,
Tu les distrais à s'intéresser aux sommes,
Alors que le peuple s'impatiente d'Espoir.

Ô Maux du monde je vous adresse ma haine
Contre le mal prodigué aux Êtres innocents,
Je vous guerroierai pour que cesse la peine,
Afin que la Vie s'éveille aux Êtres naissants.

"La beauté plaît aux yeux, la douceur charme l'âme."Voltaire

Le temps apporte sur elle de jour en jour, une fine pellicule de charme et de beauté, dont l 'empilement, accroît sa beauté et son charme. Combien de fois nous nous rendons compte que notre regard ne voit pas. Et puis, par un beau matin, vous levez les yeux au ciel, croisez son regard et son sourire, et pour la première fois vous la voyez...éblouie par la succession de jours et de nuits, épanouie sûrement par sa créativité, et sûrement aussi par le plaisir du corps... Serait-ce sa simplicité mise au grand jour, qui me frappa ? Le charme est tellement étourdissant parfois...qu'il vous donne envie d'explorer l'extrême de votre tendresse, et l'apogée de votre douceur... Quelle ivresse !

"Il ne faut pas de tout pour faire un monde, il faut du bonheur et rien d'autre." Paul Eluard

Nous sommes bercés par une illusion naissante de la société. Qu'est-ce vraiment le réel ? Notre éducation nous pousse à nous former pour ensuite obtenir un travail convenable permettant ainsi de subvenir à nos besoins. Le plus ironique est l'enseignement...de la liberté. Travaillez ! Vous serez libre ! Le bouddhisme, qui est, je rappelle une philosophie et non une religion, nous incite à nous éveiller. Mais le capitalisme (religion du billet vert ?) nous endort ! Il est très difficile de rencontrer des personnes réveillées. Parfois j'ai l'impression de passer pour un hurluberlu lorsque j'ai le courage d'aborder des thèmes comme la notion de réalité, à un fidèle mouton... C'est comme, le regard que l'on porte à un supporter de foot qui vous tiens un discours sérieux sur son équipe favorite... Certes, me direz-vous, chacun à sa vérité... Mais comme le dit la sagesse populaire, la vérité sort de la bouche des enfants...
Triste de constater qu'aujourd'hui l'avis d'un enfant ne vaut pas plus qu'une plume dans un panier rempli d'or... Ou est donc passée notre âme d'enfant ? Je me souviens de ce jour, ou mon neveu âgé alors de 5 ans, alla à la rencontre d'un autre enfant, pour la simple et bonne raison qu'ils avaient le même age ! Aujourd'hui nous voyons ces adultes se fuirent, être indifférent entre eux, allant sur internet pour retrouver cette innocence, et approcher la personne pour le simple fait qu'elle soit là...tout comme l'enfant s'en allant vers l'autre enfant pour le simple fait qu'il soit là... Nous nous efforçons d'éduquer nos enfants à être des adultes alors que nous devrions nous employer à redevenir des enfants...

"Personne n'a été encore moi. Peut-être que je suis le premier." Paul Auster - Le livre des illusions -

Notre société nous conditionne à croire que le bonheur n'est pas un leurre avec l'illusion de l'extérieur. La philosophie bouddhiste tend à démontrer que la souffrance peut s'éradiquer si notre esprit s'ouvre à notre intérieur. Éviter la souffrance n'est t'il pas une forme de bonheur en soi ? Cherchez le bonheur n'est t'il pas source de souffrance ? Dites à un Occidental que le bonheur est une illusion éphémère, et vous passerez pour un illuminé. Et dites à cette même personne que la souffrance peut ne pas être si nous le souhaitons sincèrement, et là il criera à l'hérésie ! Il stipulera que la souffrance est un passage obligé pour obtenir la grâce du bonheur... Pourtant, entre ces deux visions du monde, que sont la vision occidentale et la vision bouddhiste, l'espoir le plus sincère vient du bouddhisme, vu qu'il prône l'arrêt de la souffrance. La souffrance vient de notre perception et notre non-acceptation de la situation. En résumé, la souffrance dépend de nous seuls. Le bonheur lui, est un phénomène qui dépend d'éléments indépendant de notre volonté. Il provient des aléas de la vie, avec ses bonnes et mauvaises cartes. Enfin, si nous regardons les choses de la plus simple des sincérités, nous verrons que ce qui nous pousse dans notre quête du bonheur est l'arrêt de toute souffrance...

Le sexe ou la tendresse ? Est-ce que cela peut être indissociable ? Un manque profond de tendresse se transforme en un appétit féroce de chair féminine. Mon sexe flasque devant ces deux corps de femmes nues, ces deux femmes m'appelant et m'incitant à glisser ma langue, mes doigts, mon sexe dans leur volcan de plaisir en ébullition, me laisse perplexe sur mon véritable manque. Un besoin incessant de tendresse me semble plus juste par rapport à cet appétit sexuel d'où s'accentue ce côté animal de l'homme, que j'essaie désespérément d'éradiquer... Envie d'une amante sachant mêler l'absence et la présence sans ambiguïté... Le sexe est un besoin vital qui perturbe l'esprit dans un flot sempiternel, provoquant bien souvent des déséquilibres psychologiques ! Mais qu'est-ce que c'est bon le sexe ! Bjork disait : "Le sexe est le plus illogique des besoins". Moi je reprendrais le titre d'un film culte : Et la tendresse bordel !

Curieuse impression ces sables mouvants qui m'enlisent... Se débattre, s'agiter, cogiter, ne suffisent pas pour s'extraire, et continuer sur le chemin... Tout est signe paraît t'il... Alors forcément, il y a une raison dans cette stagnation. Combien de pas avancés sont effacés par les pas reculés ? Le lâcher-prise peut être, est ce la solution ? Mais Dieu que c'est difficile de lâcher prise... Ou plutôt peur de prendre goût à cette "thérapie", et tout lacher... se libérer....s'envoler... être libre... être libre de mon destin, être libre est mon destin, être libre est notre destin... Mais les règles de la société nous enchaînent, et nous forcent à avancer sur ce câble de funambule, ou l'erreur n'est pas permise. Si tu ne maîtrises pas l'équilibre, il te reste plus qu'a sombrer... Mon esprit vacille entre mon indécrottable optimisme et mon aléatoire pessimisme. Un combat de titan a lieu tous les jours en mon âme, donnant de l'agilité ou de la lourdeur à mon esprit d'où resonne une incessante et effrayante mélodie : surtout ne pas perdre l'équilibre... ne pas perdre l'équilibre... perdre l'équilibre... équilibre...

La vie, c'est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l'équilibre.
[ Albert Einstein ]

Sous un soleil de printemps océanien, les flamboyants se mettent à créer un tableau rougeoyant faisant ainsi apparaître la place des cocotiers - qui est à la Nouvelle-Calédonie, ce que la tour Eiffel est à la France - sous son meilleur jour. Ma rétine s'abreuve de ce décor coloré offert par une nature largement avantagé.

Déambulant, à la librairie, à la suite de cette contemplation, mon coeur tombe - c'est curieux, je pensais regard et c'est coeur qui c'est écris - sur Paul auster, le Livre des illusions. Mes lectures minanesques influèrent sur le choix d'acheter ce livre. Puis, a la seconde qui suit, mes yeux se posérent sur un livre caché par une pile de richesse : la main de Dante de Nick Tosches. Le Hasard faisant bien les choses, je repartis tout sourire avec des heures de lectures...

"Se connaître soi-même, c'est s'oublier. S'oublier soi-même, c'est s'ouvrir à toutes choses." Dogen

Depuis presque 3 ans, je cherche à mettre au grand jour mon âme... Je ne veux pas la découvrir, mais la réveiller. Elle sommeille en nous depuis toujours, elle est là présente depuis la nuit des temps connaissant tous les mystères de l'univers, étant une partie du Tout, de Dieu. Des fois, j'ai envie de me libérer de toutes ces attaches occidentales, et me laisser porter au grès du vent. Devenir un ermite, ou ce qu'on appelle dans notre société, un SDF. Plus je me cherche et plus je me perds. Combien de fois ai je eu l'impression d'avancer de deux pas.... et de reculer de quatre ? La régression est t'elle un moyen de trouver notre âme ?

J'ai toujours eu cette impression d'une future rencontre m'apportant une direction dans ma quête du Graal. Je suis sans cesse aux aguets, observant, analysant les personnes approchées... Je ne cesse de me dire, que pour arriver où je suis, il a fallu au destin une lente pose, pièce après pièce, du chemin de ma vie... Il m'a fallu sombrer pendant près de deux ans, pour me réveiller grâce à la prophétie des Andes, et décider d'aller chercher ma légende personnelle, à 22 000 km de tout ce que j'ai connu. Donc mon état d'âme du moment doit arriver à me permettre de prendre d'autre décision, et m'amener plus près du but de toute vie : l'évolution...

...du moins je me plais à le croire...

Lire Mina fut très enrichissant et motivant. Elle m'inspire... La lecture a quelque chose d'irrationnel vous ne trouvez pas ? Un groupement de lettres formant un assemblage de mots, composant un bouquet de phrases... Et parfois ces phrases sont des formules magiques pour l'esprit, ouvrant une porte dans notre conscience... Un présent bien plus précieux que n'importe quelle richesse :

Abracadabra... esprit ouvre toi...

En ecoutant une emission sur le surréalisme, j'appris que l'ecriture dite automatique permettait une approche plus subtile de soi meme... Laissez glissez la plume sur le papier, ou ses doigts sur le clavier... Assis, au coin d'une terrasse, je me suis essayé à ce petit jeu :

La vie sens intemporel de l'esprit noie le chagrin dans la douceur de l'espoir insensé qui nait dans chaque être et meurt dans chaque silence...Mais l'esprit existe t'il par ce qu'il est ou par ce qu'il croit etre ? Et dieu est t'il le reflet de la bonté de l'homme ou est t'il juste son image ? Nous pensons que le réel est ce que nous touchons...alors qu'il existe seulement dans ce qui n'est pas.

J'essaie de chercher le sens, si bien sur il y en a un !

Mina m'a donné envie de lire colin wilson et nick tosches... D'ailleurs à la suite de ses mots, j'ai eu une soudaine envie d'aller revoir fight club ! C'est cela que j'aime dans les rencontres... cherchez de l'inspiration chez les autres, voir les signes... J'aime discuter avec une personne, et recevoir ses gouts.... aller lire un livre parce que telle personne l'a trouvé délicieux, ecouter une musique qui a fait chavirer ses sens, se plonger dans un film suite à une de ces critiques..... Bien entendu il faut voir dans la meme direction, ce qui avec mina, ne peut etre plus exact !

Le soleil de feu rafraichit par la douceur du vent, eclaire la journée d'une delicieuse volupté. Mon esprit rempli de questions sans réponse fuse à la vitesse de la lumière, créant ainsi un instable état d'Âme. A l'affut du hasard, mes pensées sont troublés et mon attention destabilisé devant ce germe de vie d'ou s'esquisse un sourire. La chaleur du printemps océanien effleure ma peau satinée de soleil et amorce une douce senteur d'été. Mon Âme est toujours emprisonné entre l'hiver et le printemps jouant au yoyo entre ces deux saisons.

Blog...

Découvrir consiste à voir comme tout le monde et à réfléchir comme personne.

Albert Szent Györgyi

Me voila piquer par l'envie d'ecrire un blog ! Je suis tombé par hasard sur le blog de mina.... enfin... par hasard... comme disait paul eluard, "il n'y a pas de hasard, il y a que des rendez vous"... Je suis tombé amoureux de ces mots, de sa façon d'écrire, de son humour, de sa subtilité, de sa culture, de sa douceur, de sa beauté... Elle me donne envie d'ecrire, de lire, d'explorer... alors me voila, pris par le vice de mettre mes pensées sur ce merveilleux média, cette incroyable invention, internet, qui est à mon avis, la plus belle invention du XXè siècle. Lire mina me pousse à aller là ou je désire avancer... Chercher sans cesse cette notion de réel, partir à la decouverte de soi meme, laissez sa pauvre rationnalité dans le fond de mes pensées et regarder avec un oeil neuf.... Je sens comme mina, qu'il y a plus dans la vie, autre chose... L'etre humain est destiné à devenir spirituel... l'evolution nous pousse dans ce sens... il faut donc essayer d'abattre notre instinct animal... Oui mais si je detruit mon instinct animal, dois je bannir le sexe ? Euh... Peut t'on etre spirituel et sexuel ?!! A chaque fois que j'ai essayé d'ecrire un journal, j'ai baissé les bras. Aurais je la force d'écrire ici, afin de me permettre de m'explorer, d'aller chercher enfin cette confiance en moi qui me semble de plus en plus insaissable...
Bon, je vais aller lire encore Mina et puis j'ai vu que Piou avait aussi une jolie plume... Pfff, je vais tomber amoureux encore des toutes ces âmes qu'on aperçoit de par ces doux mots que m'offre ces parfaites inconnues, et paradoxalement avec qui je me sens le plus proche...

Recherche d'un monde meilleur...

Serait t'il possible que le monde puisse devenir meilleur ? Tellement d'Hommes ont crié leur colère contre l'injustice, l'indifférence et la misère... Est-ce que le monde avance pourtant dans le sens d'un monde meilleur, ou est t'il voué à l'effondrement ? L'homme est bon de nature, j'en suis profondément persuadé, mais l'éducation amène t'elle l'homme dans la voix de la sagesse ou dans le conflit perpétuel de sa personnalité avec autrui ? Et si le monde faisait la grève de la faim pour faire arrêter toutes ces absurdités ? Et si des millions d'êtres humains se mettaient délibérément en danger de mort, en imitant Gandhi, dans l'espoir que les gourvenements prennent des mesures radicales et concrètes contre tous les fléaux ?