mercredi, août 29, 2007

Il nous manque d'aller dans notre vie comme si nous n'y étions plus Christian Bobin

Folie du monde enveloppé dans ces sens de bon sens
Calfeutrer par la douceur des ayants droit, fluide d’Essence
Germe du destin remis sur le toboggan du forcement pire
Gisant le cœur meurtri dans les méandres des jaunes rires.

Rose du monde endeuillé de pluie et de folle envie,
Ou la peur et l’odeur ne sont que des banalités de vie
Naissant dans l’immensité de l’univers habillé de vide
Et versant dans la conscience que la douleur du bide.

N’y a-t-il pas de l’énervement dans les dialogues baveux
Des habitants de cette ronde maison de pauvres glorieux.
Laissez la vie se dire ce qu’elle vous souhaite, et maudissez
Les opportunistes de vous lécher décemment vos petits pieds

Vivre d’illusions et de peur perchée sur l’arbre de votre âme
Gisant le cœur béant de votre croyance aveugle et calme
pour s’endormir le plus tendrement tous yeux fermés de prestance
En rêvant d’un monde imaginaire peuplé d’Être lumineux en transe.


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