vendredi, décembre 03, 2004

"Personne n'a été encore moi. Peut-être que je suis le premier." Paul Auster - Le livre des illusions -

Notre société nous conditionne à croire que le bonheur n'est pas un leurre avec l'illusion de l'extérieur. La philosophie bouddhiste tend à démontrer que la souffrance peut s'éradiquer si notre esprit s'ouvre à notre intérieur. Éviter la souffrance n'est t'il pas une forme de bonheur en soi ? Cherchez le bonheur n'est t'il pas source de souffrance ? Dites à un Occidental que le bonheur est une illusion éphémère, et vous passerez pour un illuminé. Et dites à cette même personne que la souffrance peut ne pas être si nous le souhaitons sincèrement, et là il criera à l'hérésie ! Il stipulera que la souffrance est un passage obligé pour obtenir la grâce du bonheur... Pourtant, entre ces deux visions du monde, que sont la vision occidentale et la vision bouddhiste, l'espoir le plus sincère vient du bouddhisme, vu qu'il prône l'arrêt de la souffrance. La souffrance vient de notre perception et notre non-acceptation de la situation. En résumé, la souffrance dépend de nous seuls. Le bonheur lui, est un phénomène qui dépend d'éléments indépendant de notre volonté. Il provient des aléas de la vie, avec ses bonnes et mauvaises cartes. Enfin, si nous regardons les choses de la plus simple des sincérités, nous verrons que ce qui nous pousse dans notre quête du bonheur est l'arrêt de toute souffrance...

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