mercredi, décembre 06, 2006

Les destins conduisent celui qui veut, ils traînent celui qui ne veut pas. Sénèque

Il marcha le long de la route extirpant de son âme ces souffrances infligé tout au long de son parcours, juxtaposant la raison de la folie, le tout embaumé de charmes flatteurs fragilisant son ego. La vie lui manqua si souvent. Il restait longtemps les yeux dans le vide à regarder partir le temps, sans penser que le temps en définitive n'existait pas. Il croyait en l'inconnu mais avait perdu la notion du connu. Tout s'entrecroisait dans son esprit, et parfois il semblait sombrer dans une dépression grandissante. La peur le guettait maintes fois et son corps lui répondait par quelques infections ou douleurs occasionnels. Ses pensées se mirent à se débattre et à gémir dans toutes les directions, avec une telle force que son budget efferalgan avait triplé ces dernières années. Tout portait à croire qu'il s'enfonçait de plus en plus, lui qui cherchait, paradoxalement l'élévation de l'âme. A l'intérieur des cris puissant retentissait, fait de colère et de tristesse. Ces hurlements cachés nourrissait son inconscient et ouvrait la porte à la mélancolie. Vivre parmi les Hommes était selon lui une chose absurde vu que chacun prenait son destin égoïstement. Ainsi, il était difficile de correspondre, communiquer avec tant de personnes qui ne voyait finalement que leur nombril. Lui, cherchait Dieu. Il ne croyait pas en Dieu, mais il le cherchait quand même. Il savait que pour croire en Dieu, il fallait déjà le définir dans son esprit. Et avec une image plus clair finirait t'il par y croire vraiment. L'univers est vivant, doté d'une intelligence supérieur à l'humanité un peu comme le créateur d'un jeu vidéo est plus intelligent que sa création. Pour créer un monde comme le notre, il faut une intelligence insondable. Cet Univers, donc, pourrait correspondre à l'image qu'il se faisait de Dieu. Mais si l'Univers était Dieu, que la Terre était une partie de l'Univers, que l'Homme une part de la Terre, alors il avait aussi l'Univers en lui, et par conséquent Dieu l'habitait depuis toujours. Nous cherchons Dieu depuis la nuit des temps, et nous avons les yeux grand ouvert pour cette quête du saint graal. Nous écoutons les signes, nous attendons son prophète, sans vraiment s'apercevoir du voile de l'illusion que nous nous créons. Il se rendit compte alors que pour voir il fallait fermer les yeux et s'écouter. Il etait toujours surpris de coté paradoxal de la vie. Son pessimisme cotoyait son optimisme tres simplement, et la cohabitation semblait etre un bon equilibre. Le monde etait douloureux à vivre mais pourtant tellement bon à lecher.

Aucun commentaire: